En France, le terme d’Urban Center est peu répandu. En effet, les missions attribuées en Italie aux Urban Centers, sont assurées dans l’hexagone par une pluralité d’acteurs au sein de structures diversifiées. Si parfois ces structures assument une vocation généraliste, s’apparentant alors réellement aux Urban Centers tel qu’on les trouve en Italie (sans toutefois en porter le nom), le plus souvent chacune d’entre elles prend en charge une partie seulement de ces missions, d’où l’absence d’un terme générique pour les désigner.
A noter que cette spécialisation n’est pas le résultat d’une politique concertée visant une sorte de division scientifique du travail, mais plutôt, le fruit d’actions spontanées menées par des acteurs multiples, au vue des enjeux que recouvre le thème « communiquer la ville » pour chacun d’eux. Par conséquent, nombre de ces missions sont assurées simultanément par plusieurs types de structures. En revanche, en France comme en Italie, on envisage de moins en moins le fait de communiquer la ville comme une action à sens unique. Ainsi, on s’achemine de plus en plus vers des lieux d’élaboration participative de la ville, des lieux de rencontre des différents acteurs de la ville dont l’objectif est de devenir une véritable force de proposition pour les politiques urbaines. Ainsi, de la même façon qu’il existe en Italie des Urban-Centers 1ère et 2ème génération, les structures françaises les plus anciennes s’attachent généralement à expliquer la ville aux citadins, quand les structures plus récentes se concentrent d’avantage sur l’aspect participatif.
On compte donc en France au moins 6 grands types de structures pouvant faire l’objet d’une comparaison avec les Urban center italiens (nous attirons votre attention sur le fait que cette liste n’est pas exhaustive):
- les CIAP (Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine)
- les Maisons de l’Architecture
- le Pavillon de l’Arsenal (Urban Center à l’Italienne?)
- les «Urban Centers» municipaux (exemple de «La Plateforme» Grenoble)
- les «Urban Centers» de projet (exemple de «Lyon Confluence»)
- les associations d’éducation populaire (exemple de l’adels)